Actualités


Dernières parutions (2023)

1Un numéro spécial est consacré à la philosophie de Clément Rosset par la Revue Internationale de Philosophie (De Boeck Supérieur), No. 305 (2023/3).

Sommaire : Page 5 à 8
Présentation : Olivier Dubouclez
Page 9 à 28
La thérapeutique tragique de Clément Rosset : André Martins
Page 29 à 48
Autoportrait du réel Place et fonction de la littérature dans la philosophie de Clément Rosset : Olivier Dubouclez
Page 49 à 66
Rosset, allégateur hasardeux de Montaigne : Mathieu Hubert
Page 67 à 86
L’identité de l’objet singulier : Rosset, Benoist et le réalisme des objets : Jim Gabaret
Page 87 à 108
Le réel est-il soluble dans l’inconcevable ? Caractérisations ontologique, épistémique et doxastique du réel chez Clément Rosset : Nicolas Erdrich
Page 109 à 126
La théorie du réel comme « ontologie négative » : Santiago Espinosa


1680053414_9782130832522_v100

La philosophie de Rosset n’a cessé, pendant près de soixante ans, de voir dans la morale l’un des lieux privilégiés du refus de la réalité, ou du tragique. Dès La philosophie tragique, et jusqu’à ses dernières productions, Rosset a montré comment la morale, plutôt qu’une réflexion, n’exprimait qu’une certaine affectivité. Les jugements moraux ne sont, d’après lui, que des désirs déguisés, ayant tous comme objectif commun de récuser la réalité à laquelle est confronté l’homme. Ce texte, rédigé entre 1960 et 1961, offre, à l’étonnement des lecteurs de Rosset, une « éthique tragique » de la force qui s’oppose avec vigueur à la morale de la faiblesse.

Cet inédit est suivi d’une réédition de Le monde et ses remèdes, publié aux Puf en 1964 et réédité en 2014, suite logique et chronologique du Dialogue avec la faiblesse.


1679967018_9782130844938_v100L’œuvre de Clément Rosset cherche à établir une « théorie du réel », comprenant par là avant tout une critique de l’illusion. Trois figures principales n’ont de cesse de revenir du premier au dernier de ses livres : le réel, le double, la joie. Ces trois concepts ont cependant prêté aux malentendus les plus farfelus, en dépit de l’écriture claire et lumineuse de Rosset : les commentaires que son œuvre suscite çà et là donnent souvent l’impression de passer à côté de l’essentiel, de ne retenir de ces trois figures que le son creux de leur nom. Cet essai tente de montrer au contraire la spécificité de la « philosophie tragique » de Rosset, en la prenant pour une tentative cohérente et rigoureuse d’aborder l’expérience humaine du désir qui rende compte de la paradoxale et énigmatique joie de vivre.


Suivez l’actualité sur Facebook : ici